On vit une époque où l’ambition première de la plupart des personnes est de s’affranchir d’un maximum de contraintes. J’en fais moi-même partie. Mais à la différence de beaucoup, je sais qu’elles sont malgré tout nécessaires voire indispensables. Et suivant la manière dont on les aborde, ces contraintes peuvent devenir un outil, voire un atout pour son développement personnel et professionnel. Je suis convaincu que cela constitue même des opportunités pour la réalisation de ses projets multiples (cela fera l’objet d’un prochain article).
Cette quête vers l’abolition des contraintes touche le monde du travail en général et celui de l’immobilier en particulier. C’est fascinant de constater que beaucoup « vendent » l’immobilier comme une activité et non pas comme un travail. Par conséquence, beaucoup se lancent dans cette activité, séduits par cette absence de contraintes où tout n’est que félicité car les piliers sont la liberté et l’indépendance, l’autonomie et la rémunération importante. Les candidats sont aveuglés par cette facilité mais oublient que cela implique des contreparties très importantes qui poussent un très grand nombre dans un prisme quasi paradisiaque. Plus de 50% des candidats qui ont intégré un réseau de mandataires ne passent pas les 12 premiers mois, et 30% seulement continuent après 2 ans. Je serai très curieux de voir ce qui se passera dans 3, 4 ans. Les soi-disant recruteurs ne présentent que l’aspect idyllique. Ils gagneraient à être plus transparents sur les contraintes d’une trésorerie indispensable de 6 à 9 mois pour commencer son activité, la disponibilité quasi quotidienne pour ses clients, la difficulté de se constituer un réseau et une visibilité. Il faut que les candidats mesurent toutes les choses à construire pour être efficient : la formation, une responsabilité professionnelle, des process, un fichier client…et cela demande une telle autodiscipline que très peu peuvent réussir. Et celles et ceux qui réussissent ont un tel degrés d’implication que cela s’apparente plus à un métier qu’à une simple activité.
Oui, l’immobilier est un vrai métier, un noble métier avec tout son lot de contraintes. Comme tous les métiers, il est indispensable qu’il puisse être pratiqué dans un cadre ultra professionnel. Il est impensable pour moi d’être un vrai professionnel si on n’a pas son « camp de base ». Quand je dis « camp de base », c’est bien sûr d’une agence dont je parle. Mais d’une agence dotée de tous les outils indispensables à la pratique du métier dans les règles de l’art. Une organisation bien huilée, un système d’animation qui amène à la performance, la formation permanente (de l’intégration à l’excellence) qui pousse le degré d’exigence toujours plus haut. Je ne crois pas à l’autogestion, je ne crois pas que l’on puisse gérer son temps comme on l’entend. Je reste persuadé que Liberté et efficacité dans l’immobilier ne sont pas « des mots qui vont très bien ensemble ». On confond trop autonomie, indépendance et liberté. Oui, l’autonomie est importante mais elle n’est mesurable que dans un cadre. On n’est autonome que si on est parfaitement organisé, et pour être bien organisé on a besoin d’être animé, challengé, accompagné. Cela se fait quotidiennement en « face à face » et non pas par visio ou tutos. De plus, on ne peut être performant que si on nous met à disposition les meilleurs outils. Les meilleurs outils ont un coût conséquent et seule une structure importante et bien installée peut offrir tout le catalogue des outils indispensables à la performance.
Oui, la pratique de l’immobilier est un véritable métier qui demande à respecter un planning, dans un environnement dédié et dans une organisation humaine adaptée en utilisant des outils pour lesquels nous sommes continuellement formés. Toutes ces contraintes sont nécessaires pour travailler sereinement et efficacement, gage d’une bonne estime de soi. On ne peut pas se développer personnellement si on n’a pas un « vrai » métier et non pas une « activité » comme un hobby.
De plus, si vous exercez votre métier dans une structure ambitieuse et organisée, avec une vision et un projet concret pour la réaliser, votre métier peut devenir un métier/passion et se transformer en carrière. Cela demande un grand degré d’implication et une application terrain de ses compétences à tout moment, mais quelle plus belle aventure professionnelle que de se réaliser en grandissant ? Une carrière se construit dans le temps et auprès des meilleurs. Chez NABACA, on ne voit pas les choses autrement et ce serait un immense plaisir de pouvoir échanger avec celles et ceux qui, plus qu’une activité, veulent se former à un vrai métier, performer pour en faire une passion et voir plus grand en le transformant en une belle carrière.